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Plasmodium Vivax Infection in Pregnancy

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Éradiquer le paludisme pendant la grossesse

Un projet financé par l'UE a mis en lumière la charge du paludisme chez les femmes enceintes et son impact sur la santé maternelle et celle du fœtus. Il s'agit là de la première étape vers le développement de meilleures mesures de prévention.

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Plasmodium vivax (P. vivax) est le parasite le plus commun et le plus répandu du paludisme chez l'homme, et il est responsable de plus de 80 millions de cas de la maladie chaque année. On observe la majorité de ces infections en Amérique centrale et du Sud, en Asie et dans le Pacifique Ouest ainsi qu'au Moyen-Orient. Quelque 93 millions de grossesses ont été signalées dans ces régions endémiques en 2007, mettant en danger la mère comme le fœtus. Les impacts sur la santé et l'économie associés à P. vivax ne sont pas encore totalement établis, mais devraient être considérables. Ainsi, le projet PREGVAX («Plasmodium vivax infection in pregnancy») financé par l'UE a souhaité réunir des chercheurs et des experts dans ce domaine afin de mieux comprendre les effets de l'infection de P. vivax pendant la grossesse. Près de 10 000 femmes enceintes ont été invitées à participer dans divers sites du projet dans le cadre de visites de soins anténataux de routine. Une base de données a ensuite été créée à partir de 98 000 questionnaires et de près de 77 000 échantillons biologiques. Ceci a permis au projet de fournir des données précises sur la charge réelle et l'impact du paludisme à P. vivax. pendant la grossesse. Le projet a également permis de mieux comprendre les mécanismes impliqués. La prévalence du paludisme à P. vivax détectée par microscopie pendant la grossesse était relativement faible dans les sites étudiés, mais le diagnostic moléculaire a détecté bien plus d'infections à P. vivax, ce qui laisse soupçonner une haute proportion d'infections submicroscopiques. Les résultats du projet ont aussi montré que l'infection à P. vivax se produit encore dans des régions où l'on tente d'éradiquer le paludisme, et elle peut avoir des effets très négatifs sur la santé du fœtus. Les résultats du projet PREGVAX devraient énormément contribuer à améliorer le contrôle du paludisme dans les zones à risque et au développement de médicaments et vaccins plus efficaces. Ceci rejoint tout à fait l'objectif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vise à développer un plan stratégique mondial fondé sur des preuves pour contrôler et, à terme, éliminer P. vivax.

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