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Contenu archivé le 2024-05-24

T cell immunity and ageing

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Traitement antivieillissement pour les cellules T

Le cancer ainsi qu'un risque accru d'infections font partie des maladies associées au vieillissement et à un système immunitaire compromis. Une équipe de scientifiques a effectué des recherches concernant les effets potentiels de divers traitements contre la sénescence des cellules T humaines.

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La découverte d'agents pouvant retarder le vieillissement ou la sénescence des cellules est extrêmement séduisante. D'une part elle contribuera énormément au bien-être des personnes âgées et, d'autre part, elle révolutionnera le concept de la vieillesse associé à la fragilité. Le vieillissement pourrait désormais se traduire par une période de la vie sans maladies associées à la sénescence et au dysfonctionnement des cellules. Le projet T-CIA financé par l'UE s'est penché sur l'étude du vieillissement des cellules T. Ces cellules sont extrêmement importantes pour le système immunitaire de l'humain et deviennent spécifiques pour une cible moléculaire ou un antigène dès qu'elles ont été exposées à l'envahisseur. Elles deviennent alors partie intégrante du système immunitaire d'adaptation et aident à lutter contre les cellules cancéreuses et les virus. L'équipe du projet de l'université de Nottingham Trent a réalisé des essais sur diverses stratégies de traitement consacrées au vieillissement ou à la sénescence des cellules T en culture in vitro. Les variables ou indicateurs de sénescence mesurés étaient les suivants: niveaux de lésion de l'ADN, durée de vie en culture et capacité à se diviser ou à proliférer. Une pression d'oxygène réduite et l'addition d'un antioxydant, le superoxyde dismutase, ont provoqué les mêmes résultats sur les cellules en culture. Dans les deux cas, la capacité à proliférer et la durée de vie étaient réduites. En outre, la lésion de l'ADN était moins importante dans les deux essais. Ces données, selon les hypothèses, seraient le résultat d'un effet de changement global de l'équilibre d'oxydoréduction dans la cellule. Cela pourrait avoir des conséquences sur les voies cellulaires servant d'intermédiaire aux dérivés actifs de l'oxygène (ROS pour reactive oxygen species). L'une d'elles est la voie MAPK, responsable de l'activation de la division cellulaire. Les partenaires du projet prévoient de poursuivre les recherches basées sur ces découvertes afin de vérifier ces résultats. L'objectif final de ce projet consisterait à mettre au point des traitements contre le vieillissement au niveau cellulaire.

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