Des produits de la mer plus sûrs pour les consommateurs
L'objectif du projet PARASITE (Parasite risk assessment with integrated tools in EU fish production value chains) était de fournir de nouvelles preuves scientifiques et des technologies pour détecter, contrôler et lutter contre les parasites zoonotiques. Il s'agit principalement des nématodes anisakis, mais également des trématodes métacercaires (verts plats), que l'on peut retrouver dans les produits de la pêche européenne et d'importation. Les partenaires du projet ont conduit une analyse quantitative du risque sur les parasites dans les produits de la pêche, du filet à l'assiette, dans les chaînes d'approvisionnement en produits de la mer dans l'UE. L'étude épidémiologique constitue la compilation de données épidémiologiques sur les anisakis la plus complète jamais réalisée en termes de portée géographique, de nombre d'espèces hôtes et de tailles d'échantillons. Ces études ont fourni des informations très utiles permettant d'améliorer les stratégies opérationnelles de l'industrie piscicole conçues pour contrôler la menace posée par les parasites. Elles ont également fourni le cadre scientifique pour conduire des inspections vétérinaires officielles et pour garantir la qualité et la sécurité des produits de la pêche aux consommateurs. Des outils ont été développés pour la gestion d'échantillons conservés traçables et de haute qualité à utiliser pour les diagnostics, les essais et les expériences. Les chercheurs ont également créé une biobanque de parasites zoonotiques dans les produits de la pêche et une base de données géoréférencée d'épidémiologie assistée par ordinateur sur les parasites zoonotiques dans les stocks de poissons et les produits commercialisés en Europe. Le projet a également contribué à l'établissement d'une feuille de route pour les recherches futures et la mise en place d'un réseau scientifique collaboratif dans l'UE travaillant sur le rôle des parasites dans les écosystèmes marins. Il s'est notamment intéressé aux espèces parasitaires présentant un important problème économie et de santé publique. Les conclusions du projet PARASITE suggèrent d'améliorer les mesures d'identification des risques, la caractérisation des antigènes/allergènes, l'évaluation de l'exposition aux parasites et les méthodes de détection mises en œuvre par le secteur industriel et les autres utilisateurs finaux. Cela améliorera la sécurité des produits de la mer et sera bénéfique en termes de santé publique et de renforcement de la confiance des consommateurs. Cela fera également progresser la compétitivité du secteur européen des produits de la mer et améliorera les politiques de sécurité alimentaire de l'UE.
Mots‑clés
Zoonotique, fruits de mer, PARASITES, anisakis, métacercaires