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Development of new gene therapy approaches for the treatment of ocular neovascularization

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«EYESEE» visualise la restauration de la déficience visuelle

L'incidence des problèmes de déficience visuelle et de cécité augmentent avec l'évolution de la longévité de la population européenne. Pour répondre à cette menace, un projet financé par l'UE a développé une thérapie génique basée sur des vecteurs non viraux.

La formation excessive de vaisseaux sanguins dans le globe oculaire est une affection que l'on appelle néovascularisation oculaire. Médicalement, cette affection est importante car elle provoque des problèmes ou une perte de vision. Elle est souvent associée à la rétinopathie diabétique et à la dégénérescence maculaire liée à l'âge, les deux maladies les plus fréquemment responsables d'une perte de la vue sévère dans les pays développés. À l'heure actuelle, les traitements actuels peuvent freiner la maladie mais sont incapables de restaurer la perte visuelle. En outre, la thérapie génique présente des limites importantes dues à l'utilisation de vecteurs viraux avec une réponse immunitaire importante. Le projet EYESEE (Development of new gene therapy approaches for the treatment of ocular neovascularization) répond à cette nécessité de développer de nouvelles thérapies pour traiter la néovascularisation oculaire. L'approche des membres de l'équipe a donc consisté à utiliser des vecteurs non viraux comme ceux à base de composés polymères pour transporter des molécules anti-angiogéniques empêchant la croissance anormale des vaisseaux sanguins. Pour moduler l'activité des gènes qui favorisent ou répriment la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, les partenaires du projet EYESEE ont examiné le potentiel d'utilisation des plasmides d'ADN (ADNp). Ils ont tout d'abord transformé la séquence génétique des plasmides pour éviter les problèmes associés aux gènes plasmidiques comme l'inactivation génique ou leur dilution lors de la division cellulaire. Les résultats obtenus jusqu'ici indiquent que ces systèmes géniques sont des candidats intéressants pour l'expression de gènes au niveau de la rétine. Pour le transport des gènes, le projet EYESEE s'est penché sur des transporteurs susceptibles de condenser, à transporter et à libérer l'ADN au moment idoine. Trois polymères dont le chitosan et l'acide polylactique (PLA) ont permis de générer des nanoparticules de taille inférieure à 500 nm avec une charge ionique adaptée au transport de gènes. De plus, ces matériaux se sont révélés non cytotoxiques et capables de condenser l'ADN en le protégeant de la dégradation. EYESEE a réalisé d'importants progrès dans le développement de nouveaux vecteurs pour la thérapie génique via des transporteurs basés sur des polymères. Avec pour résultat que la personne recrutée pour ce projet a été titularisée dans l'institut hôte en octobre 2013. Outre le fait d'être un membre clé de leur programme de recherche et de formation, les résultats des recherches ont donné deux articles publiés, deux acceptés et deux en cours de révision dans des magazines spécialisés.

Mots‑clés

Déficience visuelle, thérapie génique, vecteur non-viral, néovascularisation oculaire, plasmide d'ADN, polymère, nanoparticule

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