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Microfluidic electrochemical probes for both stimulation of single neuronal cells and real-time detection of inflammatory signalling compounds released from the cell

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Des microsondes pour faire la lumière sur les maladies neurodégénératives

Le développement par des scientifiques européens d'une nouvelle sonde miniature permet l'observation et le contrôle des maladies neurodégénératives.

Alors qu'en Europe, la génération des baby-boomers avance en âge, les maladies neurodégénératives comme l'Alzheimer, la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou de Parkinson sont en nette augmentation. Les petites molécules de signalisation cellulaire que l'on appelle cytokines sont maintenant bien connues pour le rôle fondamental qu'elles jouent dans le déclenchement des maladies neuroinflammatoires, mais leur observation et leur contrôle est resté jusqu'à présent une tâche très ardue. Financé au titre du septième programme-cadre européen, le projet Cell-microprobe est parvenu à se rapprocher de cet objectif. Comme son nom l'indique, le projet a développé des microsondes capables de stimuler des cellules neuronales individuelles et de détecter en temps réel, les composés de signalisation inflammatoires émis. Cette microsonde a nécessité le développement d'une sonde électrochimique miniature dont la pointe plate mesure 200\;µm avec quatre électrodes indépendantes de 20\;µm de large, séparées de 20\;µm. Cette nouvelle sonde a mis en lumière la dynamique des sécrétions cellulaires individuelles et permis l'émergence d'une approche de biodétection innovante. Cette dernière consiste à mener la partie sensible de la sonde (électrodes fonctionnalisées par des anticorps) le plus près possible de la cellule afin d'en détecter les protéines excrétées. Les essais de ces nouvelles méthodes ont montré que la sonde était presque deux fois plus efficace que les méthodes antérieures en concentrant les molécules protéiques essentielles pour l'analyse. Les calculs ont également montré que la détection pouvait être effectuée en 10 minutes, ce qui est parfaitement compatible avec la vitesse de libération réelle des protéines. Quelques ajustements du système ont cependant été nécessaires pour détecter les antigènes. L'équipe a donc ajouté des nanostructures en palladium dans la pointe de l'électrode de la sonde, la surface conductrice est ainsi devenue 10 fois plus efficace. Selon les chercheurs, cette technique de nanostructuration pourrait conduire dans un avenir proche à une amélioration de l'immobilisation des nanocorps et à une plus grande capacité de biodétection de la sonde. Ce qui signifie que la communauté scientifique a fait un pas de plus dans la connaissance des maladies neurodégénératives et s'approche, espérons-le, de traitements efficaces à des stades précoces de la maladie.

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