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Contenu archivé le 2024-05-27

Childhood obesity: early programming by infant nutrition

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Éviter le risque d'obésité grâce au lait maternel

Les facteurs alimentaires en début de vie peuvent jouer un rôle important dans le développement global. Au cours de cette étude, les chercheurs ont cherché à déterminer si les différences existant entre les bébés allaités au sein et ceux nourris avec une formule pouvaient expliquer la «programmation» du risque d'obésité.

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L'obésité des enfants est un problème de santé très souvent évoqué dans les médias ces dernières années. De nombreux facteurs jouent un rôle dans le développement de l'obésité; des facteurs directs comme la prédisposition génétique ou les choix de mode de vie adoptés par l'individu ou par les parents de l'enfant en son nom. Il est également vrai que, indirectement, l'apport de certains éléments nutritifs dans l'enfance pourrait avoir un «effet de programmation» sur le risque d'obésité ultérieure. Dans le cadre du projet CHOPIN de l'UE, une étude menée en Allemagne et en Espagne a examiné la teneur en protéines des formules d'alimentation, des compléments alimentaires et du lait maternel. L'objectif du projet consistait à identifier les différences d'apport protéique et de matière grasse chez des nourrissons de 6 mois dont l'alimentation provenait soit du sein maternel soit de formules et sur la façon dont ces différences pouvaient influencer la dépense énergétique totale. Les chercheurs ont recueilli les données à partir de 66 cas. Ils ont constaté que la dépense énergétique totale rapportée à la masse corporelle était plus élevée pour le groupe d'enfants nourris au sein et plus faible pour le groupe d'enfants nourris avec une alimentation riche en protéines, mais que les différences ne constituaient pas un résultat statistiquement significatif. Toutefois, les données collectées semblaient montrer que l'apport protéique au cours des premiers mois de vie pouvait être proportionnel à l'adiposité et à l'excès de graisses plus tard. Les résultats ont montré que la masse graisseuse totale était plus faible pour les enfants nourris au sein que pour le groupe de nourrissons alimentés avec une formule faible en protéines. Le rapport de recherche en conclut qu'un bébé de six mois nourri depuis la naissance avec des formules riches ou pauvres en protéines connaissait en moyenne une augmentation de 14% à 21% de la masse graisseuse totale comparée aux enfants nourris au lait maternel pendant au moins les trois premiers mois de leur vie.

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