Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary
Contenu archivé le 2024-05-15

Arctic-subarctic ocean flux array for european climate: north

Article Category

Article available in the following languages:

Mesure du flux thermique en mer de Barents

Une nouvelle étude, conduite en mer de Barents, présente un intérêt pour les océanographes et les climatologues, mais aussi pour la navigation commerciale et la pêche.

La mer de Barents, au large des côtes nord de l'Europe, est un lien important entre les océans Atlantique et Arctique. Grâce à l'entrée d'un courant tiède d'eau atlantique (AW), les ports de Norvège, de Russie et des autres pays côtiers sont dépourvues de glace tout l'hiver. Cette dérive nord atlantique a fait l'objet d'une étude dirigée par l'Institute of Marine Research (IMR) de Bergen en Norvège. Ce projet, nommé ASOF-N, a utilisé des instruments ancrés pour mesurer la température et la vélocité dans la région de la pente ouest de la mer de Barents (WBS). Les données recueillies ont été associées à des informations hydrographiques pour réaliser la meilleure estimation du flux thermique à ce jour. L'IMR a calculé un flux thermique net d'environ 40 térawatts à travers la mer de Barents, bien que son intensité varie notablement d'une année sur l'autre. Le flux ne se présente pas toujours sous la forme d'un seul courant, large; il se sépare souvent en branches plus petites, qui peuvent être oblitérées par des courants de retour. La plus importante découverte de l'IMR et de ses partenaires dans le cadre d'ASOF-N est l'absence de corrélation entre la température de l'eau de la WBS et le flux d'eau atlantique. En fait, le flux est principalement contrôlé par les vents locaux. Pour évaluer la variabilité à court et à long terme, il est donc essentiel de mesurer la température et la vélocité. L'une des dernières étapes du projet a été de conduire une modélisation afin de combler les vides dans le réseau d'observation. L'IMR a pour cela couplé un modèle de pack (indispensable pour une région comme la mer de Barents) avec un modèle de circulation générale océanique (le modèle ROMS, Regional Ocean Model System). Ce système a été utilisé en mode de rétroprévision (simulation rétrospective ou hindcasting) pour recalculer le flux thermique depuis 1990, puis pour la durée du projet.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application