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Development of prophylactic and therapeutic vaccines optimised for cellular processing and presentation to t lymphocytes and targeted to professional antigen presenting cells (protarvac)

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Contrôle immunitaire de l'hépatite C

Le virus de l'hépatite C (VHC) est la cause d'une inflammation chronique du foie, souvent asymptomatique et qui, de ce fait, reste ignorée par les malades qui ne consultent pas leur médecin régulièrement. Dans le cadre du projet PROTARVAC, une équipe de scientifiques européens a étudié les méthodes de vaccination pouvant entraîner une stimulation de la réponse immunitaire complète des lymphocytes T des patients.

L'hépatite C est une maladie virale transmissible par voie sanguine (VHC). En raison de l'absence de symptômes graves, l'inflammation chronique est souvent non traitée et peut évoluer vers la cirrhose et le cancer. On estime à 170 millions le nombre de personnes infectées par le virus dans le monde. L'objectif du projet PROTARVAC était de développer des vaccins efficaces contre des virus comme le VIH (sida) et l'hépatite C en développant de nouveaux épitopes non détruits par les protéases cellulaires. Ces déterminants antigéniques pourraient alors constituer la base d'un contrôle préventif. Le virus de l'hépatite C, en synergie avec les composants cellulaires de la cellule hôte infectée, est capable d'empêcher le développement normal de la réponse cytotoxique des lymphocytes T. L'effet global de cette situation est que les cellules infectées finissent par prédominer sur les cellules saines et qu'une infection chronique se développe. Les partenaires du projet de l'université de Rome (Italie) ont élaboré une stratégie de recherche, basée sur deux angles d'attaque. Tout d'abord, ils ont étudié la façon dont le virus pouvait contourner la réponse immunitaire de l'organisme. Ils ont également cherché à stimuler la production de cellules CD8+ par sensibilisation croisée, pour induire une maturation des lymphocytes T. Il s'agit avant tout de la présentation d'antigènes exogènes aux lymphocytes T cytotoxiques, empêchant ainsi l'infection virale. Ils ont constaté que la protéine principale du virus inhibait la production d'interleukine-2, responsable de la mémoire immunologique des cellules lymphocytes T. Ce mécanisme est enclenché par la production d'interleukine-10. Cette molécule contrôle ensuite la formation des cellules lymphocytes C8+ qui entraînent la destruction des cellules infectées par le virus. Pour la deuxième vague d'attaque sur le virus du foie, l'équipe a étudié les mécanismes de sensibilisation croisée des lymphocytes CD8+ par présentation d'antigènes de cellules dendritiques, permettant d'obtenir ainsi des cellules cytotoxiques efficientes. Cette stratégie nécessite un contact cellulaire entre les deux structures pour aboutir à une immunité complète des CD8. Les scientifiques ont constaté que ces antigènes solubles devaient être protégés des structures cellulaires appelées endosomes. Ce sont des structures liées à la membrane cellulaire qui ont pour rôle d'effectuer le tri entre les structures destinées à la destruction par les lysosomes et celles qui passent la barrière de la membrane cellulaire. Ces essais ont donc dévoilé deux stratégies potentielles permettant de forcer la maturation des lymphocytes et ainsi d'induire une réponse immunitaire complète vis-à-vis de VHC. Ils représentent ainsi un moyen efficace de lutte contre ce virus tueur en empêchant l'inhibition de la machinerie immunitaire des patients.

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