Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-04-17

Article available in the following languages:

Comment améliorer la préparation aux pandémies comme celle du COVID-19

Des outils fournis par un projet financé par l’UE pour mieux gérer les risques de transmission des maladies infectieuses dans les plateformes de transport pourraient aider à lutter contre la nouvelle maladie à coronavirus 2019.

Des pays ont fermé leurs frontières dans leur tentative d’endiguer la propagation du coronavirus, et les vacances s’apparentent pour l’instant à un doux rêve. Bien qu’il soit difficile de prédire avec précision la manière dont la vie se déroulera après la levée du confinement, les voyageurs seront certainement confrontés à des règles strictes et à davantage de contrôles pour éviter de futures épidémies de maladies infectieuses. Les plateformes de transport comme les aéroports et les gares ferroviaires — les zones sensibles les plus susceptibles de favoriser une transmission rapide des maladies — sont au centre de l’attention dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la COVID-19 et suivre les traces d’autres récentes épidémies comme le virus Ebola et le syndrome respiratoire aigu sévère. Ayant reconnu le besoin d’améliorer la résilience des transports urbains de masse et du trafic aérien en Europe face aux pandémies et autres agents pathogènes à haut risque dans les plateformes de transport, le projet PANDHUB, financé par l’UE, a développé une boîte à outils qui comprend notamment des mesures de chaque phase du cycle de sécurité: évaluation de la menace, prévention, préparation, réponse et atténuation, et reprise. Les résultats du projet pourraient contribuer à maintenir l’activité du secteur des transports en commun en cas de futures pandémies ou épidémies d’agents pathogènes à haut risque. PANDHUB a aidé les opérateurs de transports et les parties prenantes pertinentes à élaborer des plans de préparation et de réponse aux agents pathogènes. Il a permis de mieux comprendre les mécanismes de transmission des maladies dans les environnements des transports en développant un système informatique de collecte des données, un outil d’évaluation des menaces et un cadre pour l’identification des points sensibles. Il a également élaboré des directives pour la protection des passagers et des infrastructures ainsi que pour la décontamination. Les résultats de PANDHUB ont été déployés et sont actuellement utilisés par les autorités finlandaises, entre autres.

Des résultats utiles

Parmi les résultats de PANDHUB jugés pertinents pour la lutte contre la COVID-19 figurait l’élaboration de lignes directrices personnalisées destinées à aider les opérateurs des plateformes de transport à gérer les évènements de santé publique liés aux maladies transmissibles. Ces lignes directrices ont été mises au point grâce à des conseils pragmatiques sur la prévention et le contrôle des infections, et en élaborant des critères de référence afin d’optimiser la préparation. Ces orientations personnalisées s’articulent autour de cinq principes de contrôle communs: la ventilation, l’exclusion des personnes symptomatiques, la séparation des voyageurs internationaux et nationaux, la distanciation interpersonnelle, et les mesures destinées à réduire la transmission par contact indirect. Le guide de désinfection et de décontamination constitue une autre réalisation qui pourrait s’avérer utile pour lutter contre la COVID-19. Il implique de revoir les options appropriées pour la désinfection et la décontamination en cas de contamination par un agent pathogène à haut risque ou de risque biologique. Parmi les éventuelles voies de transmission de l’infection qui pourraient survenir dans les plateformes de transport figurent l’inhalation d’aérosols infectieux, le contact direct avec des matériaux contenant des microbes comme du sang, des matières fécales, des régurgitations et des sécrétions respiratoires, et le contact indirect avec des matériaux infectieux présents sur des surfaces. Ce guide facilite la sélection de la meilleure approche pour des incidents spécifiques, en prenant en considération le microbe cible et l’ampleur de la contamination et de la protection personnelle. Afin d’expliquer les modes de transmission du coronavirus comme la transmission respiratoire ou par aérosols qui pourrait survenir lorsqu’une personne infectée éternue ou tousse, les partenaires de PANDHUB ont récemment publié deux vidéos animées sur le site web du projet. La première animation illustre la distance parcourue par les gouttelettes après un éternuement, tandis que la seconde animation montre que le fait de couvrir sa bouche réduit la quantité de gouttelettes expirées. Le projet PANDHUB (Prevention and Management of High Threat Pathogen Incidents in Transport Hubs) s’est déroulé entre 2014 et 2017. Pour plus d’informations, veuillez consulter: site web du projet PANDHUB

Mots‑clés

PANDHUB, coronavirus, COVID-19, pandémie, agent pathogène à haut risque

Articles connexes