Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-16

Article available in the following languages:

Mieux détecter la maladie d'Alzheimer: un nouveau projet financé par l'UE lancé pour développer un nanoscope

Un nouveau projet de recherche visant à développer un nanoscope pour déterminer les cellules de patients et aider à la détection précoce de la maladie d'Alzheimer vient d'être lancé. Avec un soutien de plus de 4 millions d'euros en financement au titre du thème «Nanosciences...

Un nouveau projet de recherche visant à développer un nanoscope pour déterminer les cellules de patients et aider à la détection précoce de la maladie d'Alzheimer vient d'être lancé. Avec un soutien de plus de 4 millions d'euros en financement au titre du thème «Nanosciences, nanotechnologies, matériaux et nouvelles technologies de production» du septième programme-cadre (7e PC), le projet LANIR («Label free nanoscopy using infra red») rassemblera des chercheurs issus de 11 institutions partenaires de Belgique, d'Allemagne, d'Irlande, de France, d'Italie et de Roumanie. Le consortium est composé de PME et de partenaires académiques. Prévu de s'achever en 2015, l'objectif principal de LANIR est de découvrir une méthode pour détecter la maladie d'Alzheimer, car il est essentiel de développer les traitements efficaces à la maladie. Actuellement, il n'existe encore aucun test, malgré les 7,7 millions de nouveaux cas chaque année, ainsi que 800 000 nouveaux patients en Europe affectés par d'autres formes de démence. La maladie d'Alzheimer est également directement responsable de l'augmentation des coûts de soins de santé pour les personnes âgées. L'équipe LANIR développera une technique de nanoscope qui travaille en déployant la radiation d'infrarouge (IR) comme source de détection. Il sera possible de voir des caractéristiques de la taille de 70 nanomètres en dimension latérale, comparable à la taille d'un virus. Le prototype LANIR permettra une image directe de chimie et la structure de petites caractéristiques, sans avoir à détruire la surface d'une cellule ou d'un matériau. La nanoscopie infrarouge (NIR) est basée sur la spectroscopie infrarouge de réflexion, et d'absorption (IRRAS), qui mesure l'absorption d'IR dans un matériau en enregistrant la lumière IR réfléchie ou transmise par un échantillon. Quand une longueur d'ondes d'IR incidente touche des excitations (vibrationnelles) spécifiques de liaisons chimiques dans des molécules ou matériaux sondés, l'absorption d'IR augmente en résonance. La spectroscopie d'IR révèle des signatures caractéristiques de structures chimiques et les espèces moléculaires. Les deux caractéristiques de NIR sont des techniques avancées de laser et le schéma optique spatiotemporel. Les empreintes chimiques d'un échantillon peuvent être imagées point par point à une résolution nanométrique en scannant sur la méthode pompe sonde de l'échantillon. CORDIS Actualités s'est entretenu avec le responsable de projet John Mulcahy du Materials and Surface Science Institute de l'université de Limerick, en Irlande, l'institution coordinatrice du LANIR. Il commente sur le projet: «Le nanoscope infrarouge développé par LANIR offrira des outils pour un dispositif de diagnostic précoce pour la maladie d'Alzheimer, qui permettra une intervention opportune contre les causes de démences réversibles, le lancement de traitements visant à ralentir la progression de la maladie, le lancement de traitements pouvant renforcer la performance cognitive des patients en exploitant la destruction non complète de leurs circuits neuronaux, et la mise en place des mesures qui réduisent les effets de la comorbidité associée à la démence.» Il a également décrit comment le nanoscope pourrait contribuer à l'établissement par les patients et leurs familles de mesures nécessaires pour résoudre les problèmes associés à la progression de la maladie. John Mulcahy a souligné l'importance du financement de l'UE pour le succès du projet et l'importance de la participation des six PME partenaires pour la mise en place du prototype sur le marché: «La nature transnationale des projets collaboratifs du 7e PC comme LANIR est particulièrement bénéfique pour rassembler des scientifiques impliqués dans la microscopie, la spectroscopie et des biologistes sous une même enseigne aux côtés de responsables industriels pour développer un nouveau nanoscope et ses applications pertinentes. Le financement du 7e PC apporte suffisamment de soutien pour offrir à cette technique révolutionnaire une réalité commerciale en très peu de temps. L'intérêt spécifique porté aux PME dans les projets du 7e PC a également été essentiel pour assurer la participation des PME de recherche et de développement (R&D), et leur présenter une expertise de haut niveau et les infrastructures disponibles des entités de recherche publique et universitaire en vue de faciliter l'expansion de cette technologie. Il n'aurait pas été possible de faire progresser la technologie d'une autre manière.» En plus du prototype multimodal de NIR, le projet développe également trois microscopes à IR de recherche, qui auront une résolution plus petite de 1000 nm en IR et moins de 100 nm en lumière visible. Ces trois microscopes seront installés à Limerick, en Irlande, à Bucarest en Roumanie et à Gênes, en Italie. M. Mulcahy explique qu'ainsi, ils s'assurent que les bénéfices de la nanoscopie sont répartis dans toute l'Europe, un défi «impossible sans le financement du 7e PC».Pour de plus amples informations, consulter: University of Limerick: http://www.ul.ie/

Pays

Belgique, Allemagne, France, Irlande, Italie, Roumanie

Articles connexes