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Lancement d'un nouveau projet de sécurité alimentaire financé par l'UE

Garantir la qualité et la sécurité des aliments pour animaux en Europe est l'objectif d'une nouvelle recherche prête à être lancée par une équipe paneuropéenne de chercheurs. Le projet, intitulé QSAFFE («Quality and Safety of Feeds and Food for Europe»), a reçu 3 millions d'eu...

Garantir la qualité et la sécurité des aliments pour animaux en Europe est l'objectif d'une nouvelle recherche prête à être lancée par une équipe paneuropéenne de chercheurs. Le projet, intitulé QSAFFE («Quality and Safety of Feeds and Food for Europe»), a reçu 3 millions d'euros de financement européen au titre du domaine thématique «Alimentation, agriculture et pêche, et biotechnologie» du septième programme-cadre (7e PC). L'étude sera menée par le Centre for Assured, Safe and Traceable Food (ASSET) de la Queen's University, au Royaume-Uni, et rassemblera 11 institutions partenaires provenant de Belgique, de la République tchèque, d'Allemagne, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Chine qui auront pour but commun l'instauration de meilleurs moyens économiquement viables et plus rapides pour assurer la qualité et la sécurité des aliments pour animaux en Europe. L'élevage d'un bétail européen en bonne santé dépend en grande partie de l'approvisionnement en aliments de haute qualité et sûrs, qui à leur tour ont un impact majeur sur la sûreté de toute la chaîne alimentaire fondée sur les animaux. Le professeur Chris Elliott, directeur d'ASSET et coordinateur du projet QSAFFE affirmait: «Nous sommes ce que nous mangeons» est un mantra souvent appliqué à la consommation alimentaire humaine. Les consommateurs se souciant de plus en plus de la provenance des aliments qu'ils consomment, le même mantra pourrait s'appliquer au bétail qui compose la majeure partie de nos aliments.» Le lancement de ce projet vient à la suite de deux récentes crises de dioxine en Europe, les deux ayant été liées à la contamination à la dioxine des aliments pour animaux et de l'incapacité à détecter de telles contaminations des semaines, voire des mois après qu'elles aient eu lieu. Le projet sera mené par un consortium, composé de scientifiques universitaires et gouvernementaux ainsi que de petites et grandes compagnies spécialisées dans l'approvisionnement en aliments industriels. Leur objectif est de chercher à développer une approche intégrée pour réduire et gérer la contamination chimique et microbiologique dans les aliments pour animaux. En stimulant les liens entre le monde universitaire et l'industrie, les chercheurs espèrent améliorer la prévention de contamination et de fraude, ainsi qu'identifier et évaluer les nouveaux risques. Ils fourniront des preuves scientifiques sur les dangers liés au transfert des polluants microbiologiques et chimiques des aliments pour animaux à ceux pour l'homme. Declan Billington, chef de la direction des producteurs d'aliments pour bétail John Thompson and Sons Ltd basés à Belfast, l'un des partenaires industriels principaux du projet, affirmait: «L'agro-alimentaire a longtemps été, et continuera de l'être, une des industries fondamentales de l'Irlande du nord. L'industrie alimentaire mondiale est restée trop longtemps en arrière, et l'innovation pour la sécurité alimentaire a émergé en tant que réaction aux psychoses alimentaires, plus que pour les anticiper.» Le projet élaborera également des stratégies pour une qualité précoce et une assurance de la sécurité dans la chaîne alimentaire à l'aide de méthodes de test existantes et de technologies émergentes telles que la technique des empreintes génétiques pour offrir une stratégie analytique détaillée pour la surveillance des ports, des usines d'aliments pour le bétail et des laboratoires. La traçabilité et l'authenticité des matériaux alimentaires seront améliorées en déterminant les tests, conventionnels ainsi que les techniques d'empreinte génétique spectroscopique ou isotopique, les plus utiles dans le traçage des origines des matériaux alimentaires dont ceux dérivant des coproduits biocombustibles. Les risques chimiques et microbiologiques émergents seront identifiés à partir de nouveaux types et sources de matériaux d'aliments pour animaux et de nouveaux processus de production. Ces derniers dirigeront le développement de tests de dépistage rapide et à faible coût qui garantiront que les normes de qualité et de sécurité soient satisfaites. Le transfert des polluants chimiques, telles que la mélamine et les dioxines et les micro-organismes (par exemple Salmonella spp. ou Listeria monocytogenes) des aliments pour animaux aux aliments destinés à la consommation humaine sera étudié à l'aide de modèles pharmacocinétiques et d'études animales afin de fournir des évaluations de risques pour les organismes de réglementation. La production sûre et la manipulation des aliments pour animaux ont un impact considérable sur la santé du bétail, ainsi que sur le contenu des assiettes des consommateurs. Prévenir la fraude alimentaire, garantir la traçabilité, identifier les risques de la chaîne alimentaire, et développer une nouvelle technologie pouvant être utilisée dans des ports et des usines afin de détecter la contamination de façon rapide et bon marché, auront un effet positif sur la qualité de la viande, du lait et autres produits alimentaires basés sur les animaux en Europe.Pour de plus amples informations, consulter: Queen's University http://www.qub.ac.uk

Pays

Belgique, Chine, Tchéquie, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni

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