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Understanding the Long-Term fate of geologically stored CO2

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Un stockage du CO2 dans le sol

Une équipe européenne a tenté de savoir s'il était possible de stocker du dioxyde de carbone (CO2) sous terre afin de lutter contre le changement climatique. Le principe est globalement fiable: le CO2 piégé ne s'échappe pas et les sites de stockage présentent un faible risque.

La communauté internationale a accepté de contenir le réchauffement climatique à une hausse de température relativement limitée, évaluée à 2 degrés Celsius maximum. Pour obtenir un tel résultat, plusieurs solutions doivent être envisagées, notamment en ce qui concerne la capture du carbone et le stockage géologique. Grâce à l'enveloppe européenne, le projet ULTIMATECO2 (Understanding the long-term fate of geologically stored CO2) a évalué les effets à long terme du stockage géologique du CO2. Plus particulièrement, l'étude a porté sur l'évolution des panaches de CO2, la prévention des fuites et les conséquences régionales. Les recherches ont également contribué à la mise au point d'outils d'évaluation de l'incertitude, afin d'augmenter le niveau de confiance accordée aux modélisations. L'équipe a constaté que le CO2 injecté dans un site de stockage pouvait provoquer des changements à long terme. Parmi les mécanismes figurent la dissolution du CO2 dans l'eau ou une réaction avec les rochers générant des minéraux. La modélisation des mécanismes de piégeage dans les scénarios typiques a suggéré que plus de 50 % du CO2 conservait une forme supercritique pendant des dizaines d'années après la fermeture du site. Mais le gaz est toujours contenu dans la structure. Le piégeage minéral a été limité aux réservoirs de grès utilisés pour le stockage du CO2. Les nouvelles techniques de modélisation ont aussi montré l'importance des modèles à l'échelle du bassin pour prévoir l'évolution du CO2 en matière de pression. Les toits imperméables ne présentaient qu'un faible risque d'accident. Le CO2 a également eu un faible impact sur l'intégrité des puits, bien que l'historique soit un facteur d'intégrité. L'équipe a dès lors conseillé la mise en place d'outils géophysiques pour améliorer l'évaluation des puits abandonnés, qui présentent un risque de fuite. Les toits imperméables et les puits tendent à s'auto-réparer en présence de CO2. En général, la prévision du risque de fuite est difficile en raison de la complexité de la géologie souterraine. Toutefois, les risques ont été définis comme étant faibles, voire très faibles, à l'instar de l'impact à long terme du stockage du CO2. L'évaluation des risques et de l'impact du stockage du CO2 réalisée dans le cadre du projet ULTIMATECO2 valide l'efficacité de ces méthodes dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à un stockage souterrain, le monde sera mieux armé pour atteindre ses objectifs en matière de CO2.

Mots‑clés

Stockage de CO2, changement climatique, capture du carbone, stockage géologique, ULTIMATECO2

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