LIFEWATCH: feu vert pour la base de données suédoise sur la biodiversité
LIFEWATCH, le premier noeud national de l'infrastructure paneuropéenne consacrée à la science et la technologie en ligne pour les données et les observatoires de la biodiversité, commencera bientôt ses travaux en Suède; il préparera une base de données libre d'accès sur les espèces du pays. Le Conseil de recherche suédois a alloué 36 millions de SEK (3,75 millions d'euros) de financement au projet, et chacun des 7 autres participants au projet apportera 10 millions de SEK supplémentaires (1 million d'euros). Le projet paneuropéen LIFEWATCH se trouve dans la dernière année de sa phase préparatoire. Depuis trois ans, date de son lancement, il a reçu 5 millions d'euros au titre de l'action Infrastructures de recherche du septième programme-cadre (7e PC). Il rassemble 29 partenaires, dont le Conseil de recherche suédois, le Muséum d'histoire naturelle suédois et l'université de Göteborg. Tous participeront à la mise en place de la contribution de la Suède à LIFEWATCH, aux côtés du Swedish Species Information Center de l'université suédoise des sciences agricoles (SLU), des universités d'Umeå et de Lund, du Swedish Meteorological and Hydrological Institute (SMHI) et du Swedish Board of Fisheries. «La contribution suédoise représente le premier noeud en Europe à avoir reçu un financement, et devrait être la base de toute la structure européenne», déclare le professeur Lars Börjesson du Conseil de recherche suédois. Dans le cadre de l'effort européen majeur visant à développer des infrastructures de recherche dans divers domaines scientifiques, LIFEWATCH récoltera des informations sur le statut actuel des espèces animales et végétales partout en Europe. Il associera un système d'observatoires marins, terrestres et d'eau douce, et fournira à la communauté de la recherche un accès commun aux données interconnectées et distribuées venant des bases de données et des sites de suivi. En outre, il fournira aux installations informatiques de laboratoires virtuels des instruments analytiques et de modélisation ainsi qu'un soutien et une formation. L'unification de toutes ces données et informations sous un format commun vise à faciliter les analyses; elle sera d'une grande valeur pour les chercheurs comme pour les analystes environnementaux et les autorités gouvernementales. «En quelques 'clics', vous saurez si une espèce a décliné ou progressé, ce qui se produirait si le climat ou la qualité de l'eau changeait, ou encore quels sont les facteurs environnementaux importants pour les espèces forestières dans le Götaland», déclare le professeur Ulf Gärdenfors du SLU, coordinateur du projet suédois de LIFEWATCH. Si tout se passe comme prévu, la base de données suédoise sera en service d'ici trois ans.
Pays
Suède