Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-06

Article available in the following languages:

Nouvelle étude sur la dynamique de l'éruption de la grippe

Une équipe internationale de scientifiques a mis au point un nouveau modèle permettant de prévoir les éruptions de grippe et l'efficacité des vaccins à la traiter. L'étude, partiellement financée par l'UE, a été publiée dans la revue Science. Elle met en relation l'évolution d...

Une équipe internationale de scientifiques a mis au point un nouveau modèle permettant de prévoir les éruptions de grippe et l'efficacité des vaccins à la traiter. L'étude, partiellement financée par l'UE, a été publiée dans la revue Science. Elle met en relation l'évolution du virus et les taux d'immunisation nécessaires pour éviter l'éruption de la maladie au sein de la population. Les résultats pourraient à terme nous permettre de mieux comprendre la dynamique de toute une gamme de maladies infectieuses. Cette recherche a rassemblé des chercheurs des Pays-Bas, du Royaume-Uni et des États-Unis. Une partie du soutien financier accordé à ces travaux a été fournie par le projet EMPERIE («European management platform for emerging and re-emerging infectious disease entities»), financé au titre du thème Santé du septième programme-cadre (7e PC). Les virus de la grippe augmentent leurs chances de déjouer le système immunitaire de leurs hôtes en substituant divers acides aminés à des endroits spécifiques de la molécule. Si les souches contre lesquelles une personne a été initialement vaccinée et la nouvelle souche présentent de grandes différences, la probabilité que cette personne soit infectée pour une durée plus longue est plus élevée. Les chercheurs ont travaillé sur la grippe équine. «On utilise les vaccins contre la grippe équine depuis les années 1960, et particulièrement dans le cadre de courses de chevaux», peut-on lire dans l'étude. «Depuis plus de 40 ans, toutes les infections à la grippe équine ont été provoquées par des souches du sous-type H3N8, dont l'infection ressemble étrangement à la grippe saisonnière A chez les humains.» Cette nouvelle étude montre que l'éruption de la maladie a lieu lorsque deux acides aminés (ou plus) sont remplacés. La probabilité de l'apparition d'une infection et d'éruptions importantes augmente d'autant plus lorsque le système immunitaire de l'hôte perçoit le nouveau virus et le virus contre lequel il a été immunisé comme deux souches fondamentalement différentes. Les membres d'une population auront été immunisés contre différentes souches en fonction du moment où ils ont été vaccinés ou infectés, et certains n'auront aucune immunité. Aussi les scientifiques ajoutent-ils que le degré de variabilité de l'immunité au sein d'une même population est un facteur clé en terme de risque d'éruption de la maladie. Au final, les scientifiques espèrent que leurs résultats aideront les représentants officiels de la santé publique à évaluer l'efficacité d'un vaccin en fonction de sa relation avec la souche actuelle de la grippe et du niveau d'immunité de la population. «Cette recherche se penche sur ... l'utilisation de vaccins pour contrôler la pandémie de grippe», poursuit l'article. «Les vaccins 'prépandémiques' ont l'avantage de pouvoir être utilisés comme mesure prophylactique et peuvent rapidement être distribués au sein des populations à risque en cas de crise; cependant, il est peu probable qu'ils s'attaquent efficacement aux souches en circulation. Nos travaux montrent que ces vaccins peuvent offrir certains avantages à la population; en effet, en augmentant la proportion de personnes vaccinées dans une population données, on peut compenser une répartition imparfaite entre les souches.» «L'objectif final est de directement lier ces résultats à la dynamique de l'épidémie, une intention réaliste si l'on considère que les données concernant les séquences de la grippe continuent de s'accumuler», conclut l'étude. «Les idées présentées dans cette étude pourraient s'étendre à une gamme plus large d'infections, et notamment aux maladies infectieuses émergentes, ré-émergentes et existantes.»

Pays

Pays-Bas, Royaume-Uni, États-Unis

Articles connexes