Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary
Contenu archivé le 2024-06-18

Molecular mechanisms of petal iridescence: how do structural colours arise in flowers?

Article Category

Article available in the following languages:

Mieux comprendre l'irisation des plantes

Un projet de recherche récent a proposé un mécanisme responsable du développement de l'irisation des fleurs pour la première fois.

Changement climatique et Environnement icon Changement climatique et Environnement

Chez les plantes et les animaux, les nanostructures de surface peuvent interagir avec la lumière pour produire des couleurs qui varient en fonction de l'angle d'observation. Connu sous le nom d'irisation, le phénomène peut être observé dans les fleurs de nombreuses espèces végétales et devrait influencer les pollinisateurs. Les scientifiques en savent peu sur la génétique et le développement de l'irisation, tant chez les plantes que chez les animaux. Pour combler ce manque de connaissances, l'UE a financé le projet NANOPETALS («Molecular mechanisms of petal iridescence: How do structural colours arise in flowers?»). Les chercheurs ont commencé par produire un modèle de développement de nanostructures chez les plantes, en collaboration avec des mathématiciens. Le modèle proposait que des schémas nanoscopiques soient créés sur la surface du pétale via les processus combinés de production de cuticule (l'enduit cireux des organes des plantes) et d'expansion des cellules. Pour tester ce modèle, NANOPETALS a étudié les gènes impliqués dans ces deux processus dans une nouvelle plante modèle, l'Hibiscus trionum. Les résultats ont montré que la croissance des cellules et la production de cuticules sont les éléments centraux de la formation de la nanostructure mais d'autres paramètres, tels que la polymérisation des cuticules et la composition de la cire, sont également importants pour obtenir un schéma spécifique. Enfin, une étude d'ensembles de plantes vivantes dans plusieurs jardins botaniques au Royaume-Uni a révélé que les espèces irisées sont présentes dans tous les groupes principaux de plantes à fleur. Les chercheurs pensent donc que l'irisation des pétales a probablement évolué à plusieurs reprises. Ces travaux sur l'irisation peuvent mener à un meilleur contrôle de la reproduction dans les plantes de culture et améliorer notre compréhension de la formation du schéma biologique en général.

Mots‑clés

Irisation, fleurs, nanostructures de surface, génétique, irisation des pétales

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application