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Contenu archivé le 2023-03-23

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Des chercheurs de l'UE explorent des méthodes pour faire la transition vers un mode de vie durable

En utilisant des outils de coproduction et de modélisation, le projet GLAMURS se penche sur la manière de passer à des modes de vie plus durables.

Comment pouvons-nous vivre une vie plus durable? Comment notre emploi du temps influence-t-il nos schémas de consommation? La croissance durable est-elle possible à l'échelle mondiale? Il s'agit de quelques questions importantes que la société doit aborder alors que nous tentons de passer vers un avenir durable. Le nouveau projet du 7e PC, GLAMURS («Green Lifestyles, Alternative Models and Upscaling Regional Sustainability») explore ces questions ainsi que d'autres sujets de préoccupation dans le but d'aider les décideurs politiques, les entreprises et les citoyens à prendre les bonnes décisions pour créer un avenir durable. En utilisant des méthodes comme la coproduction de connaissances, la modélisation basée sur les agents et la modélisation macro- et micro-économique, l'équipe tentera d'évaluer les modèles de transition des changements de modes de vie en termes d'effets économiques et environnementaux et de fournir des recommandations pour une issue. La semaine dernière, GLAMURS a organisé un atelier à Bruxelles pour entamer un engagement avec les parties prenantes et les décideurs politiques au niveau européen. Dans son discours d'ouverture de l'atelier, le coordinateur du projet Ricardo Garcia Mira, de l'université de La Corogne en Espagne, a expliqué comment l'équipe interdisciplinaire du projet, composée d'économistes, d'experts en science politique, de scientifiques sociaux, d'ingénieurs et d'autres participants, mèneront leur recherche en deux phases. La première impliquera sept études de cas couvrant l'Espagne, le Royaume-Uni, la Roumanie, l'Autriche, les Pays-Bas, l'Italie et l'Allemagne pour offrir une base empirique pour la recherche et stimuler la compréhension de la manière dont les transitions vers des modes de vie durables et des économies vertes sont possibles. La seconde phase inclura des tests concernant les trajectoires de modes de vie et des systèmes de production et de consommation pour des effets macro- et microéconomiques. GLAMURS, qui a été lancé en janvier 2014, fournira ensuite aux régions des recommandations et suggestions pour améliorer les transitions au-delà des niveaux régionaux. S'adressant à la réunion, Domenico Rossetti, le responsable de projet de la Commission européenne pour GLAMURS a posé le projet dans le contexte européen général: «La facture énergétique de l'UE s'élevait à 400 milliards d'euros en 2012, plus de trois fois le budget de l'UE; l'UE importe 55 % de ses besoins énergétiques (dont 90 % pour le pétrole) […] et 40 000 personnes meurent dans un accident de la route dans l'Union.» Ces statistiques représentent les schémas non durables que l'UE tente de résoudre avec de nouvelles cibles annoncées à la fin d'octobre dernier, dont une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'au moins 40 % d'ici 2030 comparés aux niveaux de 1990 et une cible contraignante pour toute l'Europe en énergie renouvelable d'au moins 27 %. GLAMURS, au côté de projets comme EU-INNOVATE et POCACITO, contribueront à ces efforts. M. Rossetti a présenté les points marquants de cet effort unique: «L'approche possède un caractère prospectif, l'équipe utilise des méthodes quantitatives et qualitatives, l'entreprise est ambitieuse, mais réaliste, et orientée vers l'innovation.» M. Rossetti a commenté que le travail de GLAMURS et d'autres contribuent à une approche «B-GOT» (Beyond GDP, Beyond Oil and Beyond tangibles). Citons, parmi les aspects importants du projet GLAMURS, la volonté de se concentrer sur une approche d'emploi du temps. Adina Dumitru, chercheur GLAMURS de l'université de La Corogne, se penche sur ce point: «Nous voulons analyser l'influence du manque de temps sur les activités de consommation intensive... Nous avons remarqué que les nombreuses activités de consommation intensive n'ont pas entraîné d'amélioration du bien-être ni de l'aisance. La richesse en termes de temps implique une satisfaction considérable au contraire de l'aisance matérielle [au-delà d'un certain point].» L'équipe explorera comment l'accélération et la pression temporelle sont liées à la consommation, aux activités pro-environnementales et communautaires et aux modes de vie durables/non-durables. Pour aller jusqu'au fond du problème, Mme Dumitru et ses collègues organiseront des groupes de discussion dans les régions d'études de cas et mèneront des entretiens approfondis. Ils mèneront également des enquêtes régionales quantitatives. Gary Polhill du James Hutton Institute au Royaume-Uni a présenté un aperçu du type de modélisation à base d'agents par une simulation informatique qui sera utilisée par GLAMURS. Le modèle prototype s'est concentré sur les navetteurs se rendant au travail le matin et les embouteillages inévitables que cette situation implique. M. Polhill a expliqué comment son équipe a utilisé ce sujet pour explorer de simples scénarios de solutions, par exemple, en renforçant la flexibilité des heures de travail, la construction de nouvelles routes et l'amélioration des technologies automobiles. Lors de la clôture du projet GLAMURS, prévue pour décembre 2016, Ricardo Garcia Mira espère que le projet aura accompli ses objectifs ambitieux. «Nous espérons offrir aux décideurs politiques, aux praticiens et aux autres parties prenantes, des recommandations et outils pratiques qui les aideraient à orienter les modes de vie vers la durabilité. Et nous espérons démontrer les différentes voies vers un changement économique qui pourrait assurer une société sociale, économique et environnementale en Europe et au-delà.» Pour plus d'informations, veuillez consulter: GLAMURS http://www.glamurs.eu/

Pays

Espagne