Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary
Contenu archivé le 2024-05-27

Using MicroBes for the REgulation of heavy metaL mobiLity at ecosystem and landscape scAle: an integrative approach for soil remediation by geobiological processes

Article Category

Article available in the following languages:

Des solutions innovantes pour la décontamination de l'environnement

Un consortium européen s''est penché sur la question de la contamination de l''environnement par les métaux lourds. Les scientifiques sont parvenus à associer les microorganismes et les plantes à l''aide de techniques innovantes pour la décontamination de zones touchées par les activités minières.

Les métaux lourds produits par les activités industrielles et minières posent de sérieux problèmes environnementaux et risques pour la santé. La contamination par les métaux sur site peut se déplacer par les nappes phréatiques et polluer des écosystèmes distants du sol et de l''eau. Ainsi, des mesures doivent être prises pour la réhabilitation du sol et de l''eau. Le recours à des plantes pour traiter les sols contaminés a été proposé comme approche de réhabilitation sans substances chimiques. Les racines des plantes peuvent rétablir les sols et l''eau et ainsi réduire la propagation de la contamination. En outre, les plantes contiennent des bactéries permettant la mobilisation du phosphate, la fixation de l''azote et la libération d''agents chélateurs. Le projet UMBRELLA financé par l''UE vise à utiliser les microorganismes pour soutenir l''activité de réhabilitation des plantes dans des sites contaminés par les métaux lourds. L''objectif clé était d''étudier la façon dont les microbes peuvent influencer la croissance des plantes et les cycles biogéochimiques des métaux. Les scientifiques ont choisi comme stratégies de réhabilitation la fixation du sol contaminé en place à l''aide de plantes par la phytostabilisation. Pour les zones réhabilitées, les scientifiques ont utilisé la phytoextraction, procédé par lequel les plantes absorbent et concentrent les contaminants du sol dans leurs racines, leurs tiges et leurs feuilles. Divers groupes de champignons et de bactéries ont été obtenus dans six sites miniers et caractérisés en termes de physiologie, croissance des plantes encourageant l''activité, cycle des métaux et résistance. Leur potentiel de bioaugmentation dans les plantes pendant la réhabilitation a finalement été testé. Une description détaillée des sites miniers a été menée en ce qui concerne les passages de fluides, les puits de surface et d''eaux souterraines, la teneur en métaux et la spéciation. Ces informations ont permis de développer des modèles mathématiques qui pourraient stimuler la distribution de polluants dans différents environnements et relier les mesures de réhabilitation locale à leurs conséquences régionales. Enfin, une boîte à outils a été développée à l''attention des utilisateurs finaux; elle comprenait des protocoles pour acquérir les microbes à des fins d''actions de réhabilitation fondées sur les contextes climatique, géologique et biologique locaux. Associés à une analyse des risques écotoxicologiques, les travaux menés par le consortium UMBRELLA devraient aider à surmonter les problèmes actuels de protection de l''eau et des sols et contribuer au développement de solutions durables à bas prix pour la réhabilitation sur le site des contaminations par les métaux.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application