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Contenu archivé le 2023-04-17

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Une boîte à outils basée sur le web pour un secteur de l’aquaculture durable

Une initiative de l’UE a mis au point un cadre pour aider à garantir le développement durable et la croissance de la pisciculture.

Identifiée comme l’un des secteurs à fort potentiel d’emplois durables et de croissance dans la stratégie de croissance bleue de l’UE, l’aquaculture a été sous les feux des projecteurs ces dernières années. Selon un rapport de l’Observatoire européen du marché des produits de la pêche et de l’aquaculture, la production aquacole au sein de l’UE a réalisé en 2017 son meilleur score de la décennie avec 1,37 million de tonnes, pour une valeur de 5,06 milliards d’euros. Bien que la quasi-totalité de la production aquacole de l’UE est consommée en Europe, l’UE est un importateur net de produits de la pêche et de l’aquaculture, et la disponibilité de ceux-ci sur le marché intérieur dépend essentiellement des approvisionnements hors UE. Avec une nouvelle hausse attendue de la consommation de poissons et de crustacés et le changement climatique qui affecte rapidement la pêche et les habitats, la durabilité de l’industrie aquacole de l’UE est devenue une question plus urgente encore. Pour relever ce défi et en reconnaissant la nécessité d’un cadre réglementaire cohérent et efficace pour concrétiser le plein potentiel de l’industrie aquacole, le projet TAPAS, financé par l’UE, a élaboré une série d’outils et de conseils. «Les outils existants requis par l’industrie aquacole pour réaliser les évaluations de durabilité sont souvent difficiles à comprendre, ce qui les rend inaccessibles pour ceux à qui ils sont destinés», explique le professeur Trevor Telfer, coordinateur du projet à l’université de Stirling. Cité dans le même article sur «SeaWestNews», le professeur Telfer ajoute: «Le processus de réglementation et de licence en Europe doit être plus transparent, avec une meilleure communication des prises de décision et des cadres réglementaires. Cela permettrait d’améliorer l’industrie, mais aussi d’améliorer la perception de la population sur l’aquaculture.» Le projet arrivant à son terme, «l’équipe se prépare à lancer la boîte à outils Aquaculture, un cadre d’aide à la prise de décision basée sur le web qui hébergera les outils et les conseils du projet», explique-t-il. «L’équipe a travaillé dur pour rendre accessible cette boîte à outils de l’aquaculture et rendre sa compréhension simple pour un large éventail d’utilisateurs de l’industrie, de la politique et de la planification.»

Études de cas

Pour développer les outils, l’équipe de TAPAS a utilisé les données recueillies via le travail de terrain, la surveillance continue et l’observation de la Terre. Des études de cas en France, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, à Malte, en Norvège, en Écosse et en Espagne ont testé et validé les approches développées par l’équipe pour garantir la rigueur scientifique et la fiabilité des outils qui seront fournis à l’industrie. Différentes espèces telles que le saumon, la truite, le bar, la daurade, les huîtres et les moules ont été couvertes par des études de cas à la fois en milieu marin et d’eau douce. Le projet TAPAS (Tools for Assessment and Planning of Aquaculture Sustainability) doit se terminer début 2020. Les partenaires du projet espèrent que la boîte à outils améliorera l’efficacité et la transparence des licences d’aquaculture en Europe. Le professeur Telfer indique: «L’avenir de l’aquaculture européenne dépend de la garantie de durabilité de l’industrie. Grâce à cette aide, l’industrie de l’aquaculture européenne peut continuer à se développer et à réaliser son potentiel pour assurer une croissance bleue durable pour les nations européennes.» Pour plus d’informations, veuillez consulter: site web du projet TAPAS

Pays

Royaume-Uni

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