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Une nouvelle variante génétique pourrait réduire le risque d'hypertension

Enfin une nouvelle qui réjouira les personnes souffrant d'hypertension; en effet, des scientifiques financés par l'UE ont découvert une nouvelle variante génétique qui permettrait de développer de meilleures mesures de traitement et de prévention de l'hypertension. Cette reche...

Enfin une nouvelle qui réjouira les personnes souffrant d'hypertension; en effet, des scientifiques financés par l'UE ont découvert une nouvelle variante génétique qui permettrait de développer de meilleures mesures de traitement et de prévention de l'hypertension. Cette recherche, publiée dans la revue PLoS Genetics, est financée en partie par le projet INGENIOUS HYPERCARE («Integrated genomics, clinical research and care in hypertension»), soutenu à 10 millions d'euros au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE. Les scientifiques expliquent que la variante génétique en question abaisse le risque d'hypertension et de maladie cardiaque. Chez les personnes porteuses de cette variante, on relève 15% en moins d'accidents vasculaires cérébraux, d'infarctus du myocarde et de décès d'origine coronarienne. Les données actuelles montrent que 25% de la population adulte en Union européenne est atteinte d'hypertension, qui est la première cause de décès dans le monde entier. «L'hypertension est un facteur qui contribue grandement à la charge mondiale de morbidité», explique les chercheurs. Une étude génétique d'envergure internationale, cette recherche révolutionnaire a rassemblé des experts de toute l'Europe. Ensemble, ils ont collaboré et évalué plus de 500 000 variantes du génome humain entier. Ils ont étudié 1 621 cas d'hypertension et 1 699 sujets de contrôle, et ont conduit des analyses de validation de suivi pour plus de 19 845 cas et 16 541 sujets témoins. Ils ont découvert que la variante porte sur un gène qui régule la production par les reins de l'uromoduline, une protéine excrétée dans l'urine. Le rôle fonctionnel de l'uromoduline était largement méconnu jusqu'à présent, même s'il s'agit d'une des principales protéines présentes dans l'urine. L'étude révèle que la variante identifiée a une action régulatrice sur la pression artérielle. Chez les individus porteurs de cette variante du gène, le taux d'uromoduline dans l'urine est peu élevé. L'étude révèle comment l'uromoduline contribue au dérèglement de la pression artérielle et facilite le déclenchement de maladies cardiovasculaires, probablement en stimulant la réabsorption du sodium dans les reins. En résumé, la pression artérielle augmente lorsque le sang coule dans les artères plus rapidement que normalement. Lorsque la consommation de sodium est trop élevée, l'organisme retient plus d'eau et ce surplus d'eau augmente la pression artérielle dans les vaisseaux sanguins. Mme Máire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne responsable de la recherche, de l'innovation et de la science, commente les résultats de l'étude: «Je félicite tous ceux qui ont participé à cet excellent travail. Les découvertes résultant d'études génétiques ambitieuses telles que celle-ci offrent de nouvelles voies en matière de prévention et de traitements innovants, afin que chaque malade puisse bénéficier du meilleur traitement en fonction de son état. Les soins de santé constituent une priorité absolue dans le cadre de l'initiative de la Commission 'une Union pour l'innovation', car rien n'importe davantage que de sauver des vies et de soulager la souffrance. Parallèlement, les progrès tels que ceux réalisés grâce au projet INGENIOUS HYPERCARE peuvent, à terme, déboucher aussi sur d'énormes avantages économiques, en ouvrant de nouveaux marchés à des entreprises de l'UE et en contribuant à garder les êtres humains en activité et en bonne santé plus longtemps.» Coordonné par l'Istituto Auxologico Italiano à Milan, le consortium INGENIOUS HYPERCARE est composé d'experts d'Italie, du Royaume-Uni, de Belgique, de République tchèque, d'Allemagne, d'Espagne, de France, des Pays-Bas, de Pologne, de Finlande et de Suède. Le réseau comprend aussi des scientifiques de Suisse, de Russie et de Chine.

Pays

Belgique, Suisse, Chine, Tchéquie, Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Russie, Suède, Royaume-Uni

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