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Le modèle de soins de santé «humain virtuel»

Une révolution dans le domaine du traitement et du diagnostic des soins de santé pourrait être imminente grâce à un projet paneuropéen de soins de santé personnalisé, le réseau d'excellence «Virtual Physiological Human» (VPH, ou humain physiologique virtuel). Financé à hauteur...

Une révolution dans le domaine du traitement et du diagnostic des soins de santé pourrait être imminente grâce à un projet paneuropéen de soins de santé personnalisé, le réseau d'excellence «Virtual Physiological Human» (VPH, ou humain physiologique virtuel). Financé à hauteur de 72 millions d'euros au titre du thème «Technologies de l'information et de la communication» du septième programme-cadre (7e PC), le VPH vise à créer un cadre complet pour distribuer des modèles informatiques personnalisés pour chaque patient pour des soins de santé «prophétiques» à l'avenir. La réussite dans ce domaine pourrait permettre de réduire considérablement les expérimentations sur les animaux et les essais de médicaments sur les patients. Au total, 13 institutions de 7 pays sont impliquées dans le réseau VPH. Les partenaires espèrent qu'une fois leur «cadre de soins de santé personnalisé» créé, toute une gamme de médecins, scientifiques et chercheurs pourront enquêter sur le corps humain en tant qu'organisme complexe unique. Le projet VPH mettra également sur pied une base de données de connaissances en constante expansion, qui sera utilisée pour mieux développer le diagnostic et le traitement du patient. Un programme de formation du VPH pour post-doctorants à l'université de Nottingham au Royaume-Uni permettra aux scientifiques de diverses disciplines d'effectuer des études collaboratives dans toute l'UE. Des mathématiciens et chercheurs spécialisés dans le domaine médical utilisant la modélisation mathématique collaboreront en vue de trouver des solutions à des problèmes biomédicaux complexes, par exemple. Des chercheurs du domaine universitaire et de l'industrie se rencontreront cette semaine afin d'exposer divers problèmes techniques liés à la médecine régénérative, notamment ceux impliquant les cellules épithéliales sur la peau, la vessie, les poumons, le coeur et la poitrine. On espère que ces groupes d'études développeront de nouveaux modèles de maladie théoriques qui un jour formeront la base pour de nouveaux projets de recherche. D'après le Dr Bindi Brook de la faculté de sciences mathématiques de l'université de Nottingham, «ce groupe d'étude est l'un des prototypes pour le type d'étude collaborative qui sera une caractéristique clé de notre nouveau programme de formation VPH. Le cours permettra aux post-doctorants de se former au sein du réseau VPH des universités européennes et, notamment, d'avoir accès et de contribuer à l'université VPH virtuelle en ligne.» Le projet VPH pourrait révolutionner les soins de santé médicaux à l'avenir. L'utilisation de technologies émergentes telles que la génomique signifie que les chercheurs de tous les domaines peuvent utiliser d'énormes quantités de données cruciales et physiologiques détaillées. Parallèlement, les progrès en matière d'informatique et de technologie de l'information rendront ces informations plus faciles à utiliser pour la création de profils génétiques des patients. Il est à espérer qu'au cours des 10 prochaines années ces progrès incluront des traitements pour le cancer et le VIH/sida.

Pays

Espagne, Royaume-Uni

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