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La médecine régénérative en passe de devenir réalité grâce à une nouvelle étude

Des chercheurs ont montré que toutes les cellules intestinales immatures ont la capacité de se différencier en cellules souches. Cette découverte pourrait contribuer à améliorer la thérapie par cellules souches.

Grâce à leur remarquable potentiel de différenciation en plusieurs types de cellules au cours de leur vie et de leur croissance, les cellules souches jouent un rôle crucial dans le maintien des organes de l’organisme. Les cellules souches sont également capables de réparer les tissus endommagés, mais elles doivent se différencier en un type de cellule spécifique pour être utiles. L’analyse de leur processus de développement pourrait améliorer l’efficacité de la thérapie par cellules souches et mener à de possibles traitements pour diverses maladies. Partiellement soutenus par le projet StemHealth, financé par l’UE, les chercheurs ont découvert que toutes les cellules de l’intestin fœtal ont le potentiel de se différencier en cellules souches. Cette découverte pourrait aider les scientifiques à manipuler plus facilement les cellules souches aux fins de la thérapie par cellules souches. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue «Nature». Il ressort de l’étude que le développement des cellules intestinales immatures n’est pas prédéterminé, contrairement aux hypothèses précédemment avancées, mais qu’il est influencé par l’environnement immédiat des cellules. L’article explique que «l’identité des cellules souches est une propriété induite plutôt qu’innée.» Dans un article, Kim Jensen, professeur agrégé de l’Université de Copenhague déclare: «Nous pensions que le potentiel d’une cellule à se transformer en une cellule souche était prédéterminé, mais nos nouveaux résultats montrent que toutes les cellules immatures présentent la même probabilité de se transformer en cellules souches dans l’organe pleinement développé». Il ajoute: «Si nous parvenons à identifier les signaux nécessaires à la transformation de la cellule immature en cellule souche, nous serons en mesure de manipuler plus facilement les cellules pour les orienter dans la direction souhaitée.» Le professeur Jensen précise que les résultats pourraient offrir un meilleur traitement pour les plaies qui ne cicatrisent pas, comme celles au niveau des intestins. Traitement régénératif Le projet StemHealth (Foetal Intestinal Stem Cells in Biology and Health) en cours a entrepris de comprendre les mécanismes qui régissent le développement des cellules des intestins immatures. Les chercheurs espèrent que le projet améliorera leur capacité à générer des sources durables de cellules pour la transplantation, afin qu’elles puissent être utilisées dans de futures thérapies qui dépendent de la médecine régénérative dans laquelle le corps s’auto-guérit. Ils sont également convaincus que l’étude sera bénéfique pour les patients souffrant d’une maladie inflammatoire de l’intestin (MII), qui cause une diarrhée sanglante, des douleurs abdominales et une gêne. Les partenaires résument les résultats escomptés du projet sur CORDIS: «Sur le plan clinique, le projet fournit le cadre des premiers essais cliniques pour les patients atteints de MII et les protocoles permettant d’obtenir un épithélium mature adulte pour la modélisation in vitro des maladies.» D’autres projets financés par l’UE s’intéressent également aux MII. Par exemple, le projet EPIREP (Characterization of epithelial wound repair at the molecular level for revealing epithelial aspects of inflammatory bowel disease) examine le «sort des cellules transitionnelles des cellules épithéliales de l’intestin pendant la régénération», comme expliqué sur CORDIS. Le projet a pris fin en 2017. Dans la même veine, le projet fetISC (Characterizing drivers of intestinal tissue maturation in vitro and in vivo) identifie les propriétés moléculaires et épigénétiques des cellules intestinales fœtales et adultes. Un rapport publié sur CORDIS indique: «Nos résultats montrent que le remodelage tissulaire à grande échelle et la spécification du sort cellulaire sont des processus étroitement liés.» Le projet fetISC s’est clôturé en 2018. À l’instar des trois projets susmentionnés axés sur les MII, le projet INTENS (INtestinal Tissue ENgineering Solution) porte sur le syndrome du grêle court (SGC), également incurable. Le SGC est lié à une mauvaise absorption des nutriments et se manifeste lorsqu’une partie ou l’intégralité de l’intestin grêle est absente ou a été enlevé, notamment à la suite d’une chirurgie. Pour plus d’informations, veuillez consulter: StemHealth fetISC EPIREP site web du projet INTENS

Pays

Danemark, Royaume-Uni

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