Des modèles innovants de la maladie de Parkinson aident à adapter le traitement aux étapes de la maladie
Pour déterminer le traitement approprié, il est essentiel de comprendre comment progresse la maladie de Parkinson, mais jusqu'ici ceci repose sur des modèles séparés du cerveau et des systèmes neuromusculaires. Le projet NOTREMOR, financé par l'UE, rapproche ces deux voies de recherche en concevant des modèles informatiques qui les associent. «Notre solution révolutionnera la qualité de l'analyse, du suivi et de la progression de la maladie de Parkinson. Nous espérons qu'elle représentera dans son ensemble la physiologie des patients», déclare Dimitrios Tzovaras, coordinateur du projet NOTREMOR. Le projet travaille à des modèles reliant des dégénérescences du mésencéphale aux comportements moteurs, et permettant d'estimer l'état du mésencéphale d'un patient en observant ses capacités motrices. Ceci permet de suivre avec précision la progression de la maladie, ainsi que les effets du traitement. On peut alors ajuster avec plus d'exactitude le traitement et l'étape de la maladie. Le projet NOTREMOR réalise aussi un outil spécial d'analyse visuelle pour aider le personnel de santé dans le suivi d'un patient et le test du traitement. «Ceci devrait accélérer l'adoption de notre solution en clinique», ajoute M. Tzovaras. L'une des principales difficultés de traiter la maladie de Parkinson tient à sa nature individuelle et imprévisible. La solution de NOTREMOR est conçue pour surmonter cette difficulté. Elle fonctionne en collectant deux types de données sur le patient. Le premier concerne les mouvements de l'œil, le patient devant suivre du doigt une cible mobile, sur un ordinateur de type tablette. M. Tzovaras souligne que ce test a été particulièrement concluant. Les données du patient servent alors à optimiser le comportement du modèle, améliorant ses prévisions. Un autre avantage du système NOTREMOR est d'être utilisable au domicile, pour un très faible coût. surtout pour le test de suivi par le doigt. «Le test sur tablette permettra un suivi économique, fréquent et exact des patients, y compris à domicile», explique M. Tzovaras. Le projet continue de travailler pour évaluer l'exactitude de ses modèles et tester leur sensibilité. M. Tzovaras espère que le test, les modèles et le système d'analyse deviendront la norme pour évaluer avec exactitude et en détail les compétences motrices du patient. Il espère également que les résultats du projet soutiendront des traitements cliniques efficaces de la maladie de Parkinson. Pour plus d'informations, veuillez consulter: site web du projet
Pays
Grèce